Création de cuir de vinaigre
À partir d’une mère de vinaigre, j’ai cherché dans un premier temps à la multiplier dans un récipient en verre plus petit, afin qu’elle pousse plus rapidement. Le but de la multiplier était d’assurer un nombre d’échantillons. Dans un premier temps j’ai commencé par me laver les mains et désinfecter mon pot à l’alcool, puis je l’ai mis dans l’eau à bouillir pendant 15 minutes pour le stériliser. Après quoi, je l’ai laissé refroidir. Une fois à température ambiante j’ai découpé un petit bout de la souche de mère de vinaigre, que j’ai déposé dans le petit pot en verre. J’y ai ensuite versé 15 cl de vin par dessus. Pour laisser mon bébé de vinaigre respirer et grandir j’ai refermé le pot avec de la gaze et un élastique pour ne pas y laisser aucun insecte ou élément perturbateur déranger sa croissance.
Mise en culture du bébé de vinaigre le 10/03/20.
Une fois mise en culture je me suis attaquée à la mère. Dans l’optique de la laisser sécher pour en faire un cuir, à la même manière que le cuir de kombucha, je l’ai sortie et rincé à l’eau puis placé dans un sac de congélation pour la transporter de mon domicile au lycée.
Arrivée au lycée, je me suis munie de gants à usage unique, j’ai disposé sur une surface plane un papier de cuisson et j’ai sortie ma mère de vinaigre. Je l’ai donc déposé sur son papier et ai noté ” Mère de vinaigre, NE PAS TOUCHER OU DÉPLACER – désolée pour l’odeur” j’y ai ajouté la date à laquelle j’ai commencé le séchage : 12/03/2020.
De la même manière que pour le cuir de kombucha, le cuir de mère de vinaigre perd beaucoup d’épaisseur en séchant, pour le fixer je l’ai induis de cire d’abeille acheté en grande surface.
Ce matériau ne casse pas, il est fin mais très résistant.
L’intérêt d’utiliser la mère de vinaigre comme biomatériau, est qu’il s’agit d’un processus de création naturelle, l’homme intervient uniquement lors du séchage.