Bioplastiques à partir d’agar-agar

Après avoir observé pleins de craquements  sur mes bioplastiques précédents, j’ai cherché à utiliser un autre type de gélatine. En fouillant un peu dans les placards, j’ai trouvé des sachets d’agar agar. 

Autre facteur à prendre en compte: le manque de glycérine. La glycérine ou glycérol, est polyol un composé chimique qui a trois fonctions alcool OH,  en présence d’acides gras avec une fonction carboxyle, CO-OH. Le glycérole à trois groupements OH d’où les triglycérines. C’est donc un espèce de liant, à corps gras. Une substance chimique répendu dans la nature, puisque notamment on la trouve  dans la triglycérine (des corps gras) qui sont le résulat d’un triple estérification des fonction hydroxyle (OH) du glycérole.

Ainsi, en connaissant les qualités du glycérole, je l’ai remplacé pour ce biomatériau par de l’huile d’arachide.

Dans une casserole j’ai donc mis à chauffer tout en remuant: 

-100 ml d’eau distillée

– 1 sachet d’agar agar

– 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

-1 goutte de vinaigre blanc

Une fois que le mélange se mit à bouillir et formé une écume, j’ai arrêté le feu et ai disposé, de la même manière que mes autres bioplastique,   le mélange dans des bouchons de bouteille, et grossièrement sur du papier cuisson. 

Très rapidement le mélange sèche et laisse place à un matériau visqueux

À l’ajout de deux cuillère à soupe de sucre dans le mélange initial, d’agar agar, d’eau distillée, d’huile d’arachide et vinaigre blanc. 

Ajout de deux cuillères à soupe de sel de Guérande.

Tellement fragile, qu’il est pratiquement impossible de le décoller du papier cuisson sans le casser.

Ajout de colorant alimentaire, on remarque qu’avec le sel, la répartition des couleurs n’est pas totalement homogène.

1. Échantillonnage encore liquide
2 et 3. Au bout de trois jours, l’eau contenu dans le mélange s’évapore, 
et des cristaux de sels se forment.
Le mélange est devenu solide, et friable.