Recherches autour du recyclage dans le design et l’électronique
Suspension luminaire dont l’abajour est également la boîte servant au transport des composants du liminaire. L’assemblage est délégué à l’usager permettant ainsi de réduire les coûts et les intermédiaires entre le designer et l’usager; Cette initiative rend également l’objet plus pérenne puisque l’addition des intermédiaires dans les circuits de production fragilisent les dits objets (risque de détérioration avant la livraison au commanditaire).
Taeg Nishimoto, Llegado
Tabourets produits à partir de papier journal recyclé. Dans une société toujours plus consumériste où les industriels produisent en série des objets polluant, de mauvaise factures et difficilement recyclable (polymères), Taeg Nishimoto a imaginé un tabouret composé principalement de pâte de journaux recyclés. Tout comme le cartons, le papier est capable de supporter des charges relativement conséquentes si les fibres de celui ci sont correctement liées entre elles. La volonté du designer de ne pas rajouter de produits chimiques afin de blanchir la pâte (comme le chlore ou l’eau de javel) limite la pollution de l’eau, puisque le recyclage du papier reste malgré tout un procédé polluant et énergivor.
Mathieu Lehanneur, Demain est un autre jour
Dispositif numérique évolutif relié aux informations météorologiques disponibles sur internet. Ce dispositif conçu par Mathieu Lehanneur a été pensé afin de permettre aux patients hospitalisés en soins palliatifs d’accéder aux informations météo du lendemain de façons plus sensibles. Recentrant l’informations à sa forme la plus simple et la plus basique, il a imaginé un hublot projetant les images du ciel du lendemain, comme on aurait le réflexe de le faire en regardant par sa fenêtre. Cet objet permet également aux malades de se projeter dans un futur proche (le jour suivant), et d’adoucir la fin de vie de ces personnes.
Mathieu Lehanneur, Bel Air
Purificateur d’air utilisant les capacités d’absorption du CO2 d’une plante. Des études affirment que les espaces intérieurs sont plus pollués que les extérieurs. Ce purificateur composé d’une coque en plastique intègre une ventilation ainsi qu’une filtration des particules fines contenues dans l’air pollué afin que la plantes absorbent une quantité d’entre elles et rediffuse un air plus sain. La plante peut être entretenue par des ouvertures placés sur le dessus de la coque permettant l’arrosage de celle ci.
Pistes de réflexions, expérimentations et propositions de projet
A partir des recherches existantes autour du design écosocial et du projet Bel Air de Mathieu Lehanneur, j’ai voulu imaginé un projet autour du lien entre la plante et l’usager. Dans la mesure où une plante seule ne peut dépolluer une pièce entière (des études affirment qu’il faudrait entre 100 et 1000 plantes pour dépolluer une pièce de la taille d’un petit bureau de façon aussi efficace qu’en aérant une heure par jour cet espace), j’ai préféré chercher un lien de réciprocité entre la plante et l’humain. De fait, en effectuant des recherches, j’ai appris que la musique a la capacité de stimuler la croissance des plantes à une fréquence aiguë précise (notamment le chant des oiseaux). Ce son agit sur les pores de la plantes qui restent ouverts plus longtemps que dans une ambiance silencieuse, permettant assimiler les nutriments contenus dans les sols et de décupler les effets des engrais.
D’autres études affirment également que les plantes et la musique ont un effet stimulant sur le cerveau humain, stimulant la concentration et la productivité et réduisant le stress mais également les risques de depression;
Lors de notre première séance de workshop, nous avons pu expérimenter la fabrication d’un haut parleur en papier à partir d’un ampli relié à une bande de cuivre adhésive formant une spirale, créant ainsi un champ électromagnétique activé par un aimant.
C’est donc autour de cette idée de musique que j’ai imaginé un dispositif qui serait capable de transformer le taux d’humidité de la terre d’une plante en une fréquence son plus ou moins aiguë selon ce fameux taux (taux humide = fréquence aiguë ; taux sec = fréquence basse);
L’idée était également de créer un projet entièrement réutilisable en cas de détérioration : un pot en terre cuite intégrant le capteur d’humidité et un cache pot en papier recyclé servant de haut parleur.
Fabrication de papier recyclé
Essai de papier séché