Groupe: Léana Rochette et Emeline Larger
Durant notre workshop, il nous a été présenté différentes façons de mélanger l’électronique avec du papier (ainsi que sur l’intérêt du papier bruitiste). Suite à cela, nous avons réalisé plusieurs expérimentations sur cette thématique, jusqu’à être amené à faire nos propres recherches en fonction des outils qui nous ont été donné.
Au début, nous avons essayé toutes sortes de formes, nos premières ont étés réalisé avec du scotch de cuivre, un matériau très peu manipulable, mais nous sommes parvenue à faire des spirales angulaires, irrégulières et toutes pliées.
Pour continuer notre travail, nous avons fait des recherches de suggestions sur lequel nous pourrions travailler pour en faire des enceintes. Au départ, nous voulons faire des enceintes avec un visuel plus figuratif au lieu de quelque chose d’abstraits, mais nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il était essentiel de garder une forme répétitive pour garder une bonne diffusion du son.
Pour un premier essai, nous sommes finalement resté sur des formes basiques mais plus complexes et intéressantes qu’avec le scotch de cuivre, pour cela, nous avons eu besoin de travailler un logiciel de création vectorielle, le résultat sera ainsi découpé dans une feuille de cuivre, grâce à un plotter de découpe et ainsi en faire des enceintes.
Pour nos dernières recherches, nous voulons quand même quelque chose de plus figuratif, tout en gardant les spirales essentielles pour la bonne diffusion du son. Nous sommes parties sur deux exemples différents, l’une a réalisé un visuel d’un haut-parleur à partir de lignes en zigzag, la taille variante aux endroits où l’image est visible, l’autre est partie sur le principe des différents styles de musique, prenant trois sortes différentes (rock, électro, classique) pour représenter leurs instruments attitrés (guitare, platine, piano).
Sur les platines de DJ, nous avons essayé deux spirales en même temps, leur centre relié au même courant positif, tandis que le câble central était relié au courant négatif. On pensait que la puissance serait divisée par deux, mais finalement, le résultat est meilleur que celui imaginé.
En conclusion de cette première expérience, nous avons remarqué qu’une spirale de cuivre fine, régulière et serrée se trouve être la plus performante pour obtenir un résultat le plus proche d’une enceinte (au niveau de la puissance et de la qualité sonore).
Le lendemain, nous avons à réaliser de nouvelles expérimentations en lien avec nos premières recherches tout en prenant en compte nos remarques. Celle qui a retenu notre attention est que, durant nos expériences, nous avons eu nos feuilles de papier qui vibraient au rythme de la musique, nous avons donc choisi cette piste. Nos recherches se sont donc basé sur le meilleur moyen de faire vibrer la feuille de papier, nous nous sommes basés sur le modèle d’une enceinte et sa forme.
Sur le premier modèle, nous avons commencé avec un cône inversé, qui devait reposer sur un socle. Mais en faisant le test, le cône vibrait plus quand l’aimant se trouvait être le plus proche, donc, nous avons préféré retirer le socle pour que le papier soit en contact direct avec l’aimant. Sur le second modèle, on a pensé à mettre notre feuille de papier suspendu en hauteur, celui-ci était raccroché à son socle par des feuilles fines, souples, avec peu de grammage, et plié en accordéon. Sur le troisième modèle, nous avons réalisé un modèle semblable au précédent, plus petit, et avec une collerette de papier transparent jaune (afin de voir la vibration de la membrane).
En conclusion de cette seconde expérience, nous avons compris que le papier vibre plus dans la première et la troisième expérience, car la surface du papier est plus faible, plus légère, donc plus susceptible à se soulever.